Galabar, du cochon en barre !
Voilà, les enfants ! Enfin de retour après moultes pérégrinations à dos de cochon. Et comme les absences ont souvent du bon, j'eus la bonne surprise à mon retour de découvrir que la gentille Anne Guillard a fait mention, entre autre, de mon petit blog dans son article de cette semaine, Le Têt du cochon, pour la toile gourmande du monde.fr. D'émotion, j'en ai vidé cul-sec la bouteille de traminer 2004 de Stéphane Tissot, enfin trouvée à Clermont-Ferrand, chez un zig caviste qui tient le Petit Bercy. Stéphane Tissot, rappelons-le, est vivement conseillé par le terroiriste viticole de l'année.
Enfin, revons au Têt du cochon avec une tête porcine admirablement employée dans un objet délicieux d'exactitude oblongue : le galabar, mes gaillards ! Ce fort suave boudin provient de chez Patrick Ramondenc, un charcutier de Millau pour qui l'on a entonné, de facto, après la découverte de sa petite échoppe, rue Droite, un magnificat où le goret tutoyait l'ange.
Le galabar(t), ce merveilleux boudin du Sud-Ouest est composé de 30 à 50 % de sang, certes, mais surtout de tous les morceaux de la tête de jolis cochons avec la couenne, la langue ainsi que les poumons et le coeur. Avec un programme pareil, c'est pour le galabar que je vote dans deux mois !! Alors, pas de chichis, pas de galéjades d'aveyronnais (et ouais, on est près du sud), moi, j'le préfère comme ça, cru, avec une bonne tranche de pain.